« Réflexions autour de Ténia »
travail en cours d’un solo (théâtre/musique/mouvement)
Mon travail de recherche porte sur la déconstruction du rapport à l’instrument, la déconstruction du geste, de son formatage et du corps contraint. Quelles marques, quelles traces ces contraintes laissent-elles dans le corps ? Il s’agit de questionner le paradoxe d’un corps qui joue et qui pourtant est absent.
La chaise est là pour s’asseoir, pour jouer du violoncelle, comme lieu fixe et déterminé : assieds-toi là et ouvre les jambes !
Dans quelle mesure cette contrainte des corps participe-t-elle d’une construction normative de la féminité ?
Et en quoi le geste instrumental, une fois déconstruit, peut-il mener vers une musique nouvelle, de nouveaux moyens d’expression, une perception différente ?
Julie Mondor, Ténia