séminaire accueilli par le cehta/ehess
coordonné par anne creissels
maître de conférences en arts plastiques à l'université de lille 3, membre du ceac
docteure de l'ehess en histoire et théorie des arts, chercheure associée au cehta

contact : annecreissels(at)orange.fr
http://compagnieaplusb.blogspot.com

séance du vendredi 1er avril 2011

Julie Mondor, violoncelliste, compositrice et comédienne, membre de la compagnie La Scabreuse, j.mondor(at)yahoo.fr

« Réflexions autour de Ténia »
travail en cours d’un solo (théâtre/musique/mouvement)

Mon travail de recherche porte sur la déconstruction du rapport à l’instrument, la déconstruction du geste, de son formatage et du corps contraint. Quelles marques, quelles traces ces contraintes laissent-elles dans le corps ? Il s’agit de questionner le paradoxe d’un corps qui joue et qui pourtant est absent.

La chaise est là pour s’asseoir, pour jouer du violoncelle, comme lieu fixe et déterminé : assieds-toi là et ouvre les jambes !

Dans quelle mesure cette contrainte des corps participe-t-elle d’une construction normative de la féminité ?

Et en quoi le geste instrumental, une fois déconstruit, peut-il mener vers une musique nouvelle, de nouveaux moyens d’expression, une perception différente ?

Julie Mondor, Ténia